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Vie sans débordements anarchiques.
--> "Moins dix ans en douze semaines"
Chez nous si tu partages tu meurs, on te tue.
Chez nous si tu as quelque chose faut le partager sinon, c'est le chantage affectif et tout.
J'ai plein de trucs, mais c'est faux, j'ai pas grand chose à moi, sauf ce que je cache. Le reste on me l'arrache, on le salit, on l'utilise, on le prend, et on appelle ça partager. Un peu comme ma vie. Ma. La mienne. A moi. Forcément, si je veux pas qu'on touche à mes affaires, je les brise.
On m'a appris, si quelqu'un te frappe, donne lui un bonbon, il t'aimera. C'est ce que j'ai fait, et il en restait plus pour moi, de bonbons. Pas que tout le monde frappait, mais que c'est bon des bonbons. Je me dis que c'est une manière d'acheter les gens. C'est ce que je retiens. On m'a appris à acheter les gens dès gamine. Je vous achète avec une gentillesse dégueullée. Je vous offre des bonbons, putréfaction. Je m'offre en tant qu'objet, en tant que telle ou telle. Une chose. 'Celle qui'. Je donne ce que j'ai à qui veut. Ce que je suis. A qui en a besoin.
Et je me retrouve avec mon paquet de bonbons vide. Vide à en crever.

Je sais pas aimer sincèrement.



J'ai les larmes aux yeux, ça fait un an.
Ca fait encore un vide. Mais un an ça suffit pas, pour ça. Pour refermer la plaie, mais y a pas de plaie, pas de cicatrice, juste un vide, l'absence morte.
Le diner remonte doucement, le long des tubes souvenirs.

Le temps se fout de nous ; les autres en rajoutent.
Ecrit par aileapart, le Vendredi 20 Octobre 2006, 23:39 dans la rubrique Auto-Dérision..