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Mercredi (08/03/06)
Imagine-moi à tenter à ta vie, imagine le ridicule de la situation, tu m'échaperais, le ridicule ne tue pas, tu m'échaperais, tu t'enfuirais comme une araignée qu'on dégage d'un simple souffle, tu t'éloignerais et je te regarderai, j'aurais les poings liés, liés jusqu'au sang, jusqu'au fond de toi. Ca serait de la peine et de l'amour, extrême, dans tout ce qu'on peut, en haut du mont Everest, c'est comme ça, c'est étouffant, pas assez d'oxygène, je respire plus quand je te parle, plus personne ne respire, le temps même s'arrete, et l'arret gondole et charie, saute, danse autour de nous.
Les cheveux se hérissent, la peau tombe, les dents d'acier craquent, s'évanouissent, mais ce n'est qu'un jeu, comme la marelle, un, deux trois, quatre, cinq, six, sept, huit, ciel. Ciel un enfant ! Ciel c'est pur, c'est beau. La pureté est belle, elle te regarde et te sourit d'un doux sourire d"licieux.

La peau frisonne, les sont crient, ça sent le brûlé, tu sais, ça sent fort, c'est trop, trop de nous, on va ailleurs, non, reste là, c'est moi qui part. L'huile brûlée. Celle qu'on peut pas éteindre avec de l'eau. Celle qu'on ne peut que regarder, regarder les flames crier, se révolter, danser sur une vengeance chaude. Une inconnue qu'on ne peut ni adopter ni détester. Une inconnue, une étrangère qui parfume l'air de sa présence, une déesse belle et dangereuse.


Ecrit par aileapart, le Vendredi 1 Janvier 2010, 21:50 dans la rubrique Défouloir..