Ici.
--> J'aime mon titre. Tres original. Ca fait fuir.
J'ai pas adoré la soirée. De toute manière on aura jamais pareil. Que dans la tête. C'était différent. J'étais la moins bourrée. Pas envie. Du tout. (pour pas perdre le contrôle de soi). Et l'autre qui en peut plus, il s'allonge parterre et prend son verre de biere. Et s'en met partout sur la figure, dans les yeux tout ça, et sur le joli parquet ciré. Très classe. N'empêche qu'il me demande son avis pour vivre. J'ai le pouvoir niark niark =)
Y a des chauves-souris partout vous savez. Et des petits carrés bleu clair aussi. Plein. Partout. Y a des cicatrices aussi. Et des yeux qui dégoulinent d'encre, de pupille sans doute. Des ombres et des visages qui se décomposent.
Comme dans le futur film qui fait peur et qui va sortir au ciné. Mais je vais pas le voir, je vais rigoler sinon. Rire nerveux des fois. Des fois non.
Contourner le mur, l'éviter. Dévier. Eviter. Et poursuivre.
Jeudi il a plu, beaucoup. Et moi je suis résistante. A la pluie, aux mauvaises nouvelles. Pas encore malade. Et tombe la neige.
Sacré Coeur.
J'avance et je laisse des boules de neige derière moi, comme le Petit Poucet, pour pouvoir revenir. Pour pas me perdre. Mais ça fond. Et j'occulte cette fonte. M'en fous.
Non, je contrôle. Pour de vrai. Je me file entre les doigts et des fois ça me fait peur. Souvent ça me surprend.
Je dors pas assez. J'arrive pas. Du tout presque. On va dire en deux jours j'aurais dormi 6 heures. Mais j'ai la pêche là. (ça va me retomber sur ma pomme... pfff..)
Et là j'écoute Frankie goes to Hollywood, The Power of Love. c'est chouette j'aime bien. Non je plane pas. On s'en fout hein.
Pis j'ai eu ma journée, c'étais aujourd'hui. Tout à moi. sauf qu'y avait la neige, alors je suis sortie, je me suis assise sur un banc dans un parc, j'ai hurlé de rire de plaisir et je visais les flocons. C'est froid, c'est bon. Sur les voitures c'est noirâtre la neige, c'est moche.
Et demain. Oui parce que je m'occupe là. Pour pas penser. Pour pas me faire peur. Pas trop. Donc demain si tout va bien j'ai de l'argent. Je pourrais payer mes bouquins. Enfin !! Si tout va bien, on y croit hein, parce qu'y a eu de la neige qui tombait tout à l'heure, je domirai un peu plus, je serai pas malade, et je pourrais offrir des mi-gants-mi-moufles à Alandra. Elle en a pas et elle aime bien elle a dit. Donc demain tout ira bien. Même que tu seras content(e). (oui des fois je sers d'horoscope gratos).
Ma mère c'est une criminelle. Pour de faux hein. Elle a tué personne. C'est juste qu'elle a pensé le faire. Mais elle l'a pas fait.
La destruction c'est génétique.
Ca m'a rendue triste de la voir comme ça hier. On en a pas reparlé. Des fois ça sert à rien. Pis au moins elle dort là.
Lui aussi. Il était pas super bien.
On a fini devant The Doors, le film de Jim Morisson.
Y en a beaucoup qui finissent dans une baignoire. Domino aussi, à ce qu'il parait, à fini dans sa baignoire. Claude François aussi hein. Pas pareil mais bon.
Domino était belle.
Je sais pas comment on l'a retrouvé, jeudi. Je sais pas.
Another Day In Paradise il est pas super. Je m'attendais à mieux.
Il m'en reste plein à voir.
Y a un bazar pas possible ici. Ce sont ses affaires. Il est venu les chercher. S'il vient pas elles vont atterir sur le trottoir. Si si. Quoique.. la télé et le lecteur dvd, ainsi que la chaîne, on peut les garder.
J'ai vu Saïd. Il a l'air gentil. Il est attentif. C'est un point pour lui. S'il atteint les 50 points il peux rester. Ca sera officiel. Non certifié. Mais officiel. Presque illégal. Quoique. La loi dans ce domaine a tellement évolué...
Je parle de choses et d'autres.
Quand on perd un peu de tout, peu à peu, on fait quoi ?
Hé ! le KFC il a ouvert jeudi aussi. On l'a baptisé à deux. On va prendre du cholestérol si on continue. Hein.
Le cholestérol fait mourir des gens. Comme la cigarette. Faut pas fumer, c'est dangereux pour ceux qui veulent pas mourir. Fumer tue. Vivre tue. Ca revient au même. non ?
Ca m'échappe.
Il a le même point de vue que moi Xavier. Il m'enerve. Il m'enreve. Il aime la photo. L'esthétique. L'apparence. Le faux. Il se prétend faux. Je me prétends, je le hurle, je suis fausse. Toi qui lit, t'en es témoin. Et ce, depuis longtemps.
J'aimerai bien être quelqu'un/quelque chose que je ne peux pas imaginer.
J'aime imaginer les différentes personnalités.
Y a toujours des "catégories" parmis les humains : les hommes, les femmes, les gentils, les méchants, les handicapés, les "normaux", les optimistes, les rageux, les timides, etc...
On fait tous partie d'un "groupe" ; durant toute l'histoire de l'Homme les groupes n'ont jamais cessé de se mélanger : les hommes entrent dans les femmes, les méchants bizoutent les timides, les optimistes attirent par leur personnalité, leur force les pessimistes, etc..
Je peux m'imaginer dans chacun des corps de chaque humain. Je suis paraplégique pour vos beaux yeux, je suis pute pour vos belles manières. Je suis ce que je vois, ce que vous êtes. Je sais faire. Je te regarde, je t'imite, ça m'amuse.
Je peux connaitre tes réactions avant toi.
Parce qu'on a chacun des ressemblances, des appartenances à un "groupe".
Les hommes entrent dans les femmes depuis des lustres, les femmes font sortir la vie.. depuis tant de temps. Juste imiter. Etre la réplique du passé, du présent, sûrement même du futur.
Se sentir fléchir, mourir ou vivre.. Simple. Et faux. Je suis fausse.
Se sentir violente, volant à toute allure contre un visage, caresser cette peau tout en la claquant, faire tournoyer les cheveux.. Le vent.
Se sentir chaise. Glaçon.
Mon coeur ne déchire que les sentiments.
Donnez-moi de l'impossible. Que je m'étonne. Que je réagisse.
J'aime imaginer les différentes personnalités.
Y a toujours des "catégories" parmis les humains : les hommes, les femmes, les gentils, les méchants, les handicapés, les "normaux", les optimistes, les rageux, les timides, etc...
On fait tous partie d'un "groupe" ; durant toute l'histoire de l'Homme les groupes n'ont jamais cessé de se mélanger : les hommes entrent dans les femmes, les méchants bizoutent les timides, les optimistes attirent par leur personnalité, leur force les pessimistes, etc..
Je peux m'imaginer dans chacun des corps de chaque humain. Je suis paraplégique pour vos beaux yeux, je suis pute pour vos belles manières. Je suis ce que je vois, ce que vous êtes. Je sais faire. Je te regarde, je t'imite, ça m'amuse.
Je peux connaitre tes réactions avant toi.
Parce qu'on a chacun des ressemblances, des appartenances à un "groupe".
Les hommes entrent dans les femmes depuis des lustres, les femmes font sortir la vie.. depuis tant de temps. Juste imiter. Etre la réplique du passé, du présent, sûrement même du futur.
Se sentir fléchir, mourir ou vivre.. Simple. Et faux. Je suis fausse.
Se sentir violente, volant à toute allure contre un visage, caresser cette peau tout en la claquant, faire tournoyer les cheveux.. Le vent.
Se sentir chaise. Glaçon.
Mon coeur ne déchire que les sentiments.
Donnez-moi de l'impossible. Que je m'étonne. Que je réagisse.
Ecrit par aileapart, le Samedi 26 Novembre 2005, 18:38 dans la rubrique Auto-Dérision..
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"Les hommes entrent dans les femmes, les femmes font sortir la vie".
Ouh ce que ça fait mal aux yeux de lire ça ici! Il est grand temps que tu viennes.
L'impossible. . .
Mais, à bien y penser. . .tu veux quelque chose d'impossible?
être bon, totalement bon, l'est presque. . .
être sans pitié, cruel l'est presque aussi (et je parle d'une cruauté (j'aime la sonorité de ce mot. . .) sans limite. . .), faire partie des vrais méchants. . .
être indescriptible l'est aussi. . .
enfin, selon moi. . .
. . .