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Phrases souvenirs.
--> L'article se construit peu à peu.
C'est l'histoire d'une idée qui se fond dans l'espace, et qui dégouline sur beaucoup de personnes, par les yeux.
L'idée d'un seul homme.

C'est l'histoire d'une parole répétée à tout bout de champs par une petite fille. Tel un disque rayé. "Et c'était super, super, super, super, super, super, super, super, super joli ! mais vraiment super, super, super, super, super, super, super, super, super joli !"
Après elle est descendue du wagon, c'était mieux.

C'est un jeune garçon a qui on a dit "marteau" dans un jeu, et qui a répondu "ah non ! pas marteau ! ça me rapelle des mauvais souvenirs" moi je les connais, tes souvenirs. Marteau. Crâne. Urgences. Frère. Alexis, Philippe. T'es mon ti frère, je sais, j'ai compris, marteau, ou encore fenêtre, ou bien Chine.. Mots tabous.
C'est toi qui me désirait du haut de tes treize ans, juste à cause de mon maillot de bain deux-pièces, juste à cause de mon 34/36, juste à cause mes seins qui se voyaient de trop, et des mes cuisses qui se touchaient à peine.
Je me souviens, on dormait dans la même chambre, là-bas, là-bas, mot tabou de moi, période tabou. Et tous les soirs tu me disais que tu l'aimais, elle, que j'essayais de deviner. Qu'au bout de dix jours je me suis endormie sur ta voix.. "Tu sais, je suis amoureux d'une fille. Je l'ai même vue en sous vetements."
De tous ceux qu'on connait je te comprends, je te saisis le mieux.

C'est Klaude qui demandait ça, pour la premiere fois de sa vie, à une jeune fille : "Chcesz byc moja dziewczyna ?" Et la jeune fille a dit non. Elle aurait pu se mettre sur tes genoux, même dans ce jardin si connu, et t'embrasser, pour donner une chance d'être pardonnée. Pour te destabiliser. Mais par respect pour toi elle a préféré être directe. Château de Versailles.

C'est Sandrine qui a dit : "Je t'appelle pour prendre des nouvelles. Parce que je sais que tu penses à moi. Mais je me demandais qui pensait à toi."

C'est la Tour Eiffel, un soir de plein vent en juillet, ou bien en août. C'est elles, c'est lui et moi. C'est elles qui nous cherchent dans les escaliers, aux deux étages de cet amas de ferraille si symbolique. C'est les touristes qui nous observent du coin de l'oeil, lui et moi. Plus tard, c'est encore lui et moi, sur un banc, face au vent, mais à deux on se réchauffe. "Tiens, on partage mon pull si tu veux."
Aurore, Jenifer, Maud qui boite, pas encore opérée, Klaude et moi. "Mais vous êtiez où ? on vous a cherché partout !"
C'est un sommier pété par nos corps étalés les un sur les autres, morts de fatigue. Crise de rire.

C'est les Halles, le soleil qui tape, l'herbe verte remplie d'humains profitant du temps. C'est cet inconnu, c'est Amélie, c'est Christelle, c'est Julia et moi. C'est les photographes qui nous prenaient en photo, des dragueurs pas mal mais mauvaise entrée. "Vous êtes charmantes, moi c'est chéplukoi. Et vous, vos prénoms ? et vos numéros de portable ?" C'étaient nos langues qui piquent, ces bonbons en couleurs. Et la tête devant, sur laquelle on est montées et j'avais le vertige, à cause de mes sandales rouges que je disais. On monte par la main, pis par la nez, et on descend par l'oreille. "J'ai le vertiiiiiiiige ! je vais glisseeeeeeer !!!!! Aide moiiii !!!"

C'est Bastille, la soirée merveilleuse mélangée de langues. Et de culture. Sylvain, Sandy, Angela, un autre couple et moi. Parano, études, langues étrangeres, tu veux un verre, non merci, j'aurais dû oui, mais non.

C'est le Sacré-Coeur, avec la vue sur Paris, le coucher de Soleil, les petites ruelles, les grands escaliers, et nous. Matthieu, Klaude et tant d'autres. Y a un Mac Do là-bas, pour faire pipi, c'est bien. On avait raté les bars qui vendaient des glaces, ils fermaient.

C'est Anvers, l'euphorie des degrés dans le sang, la musique, la danse, les frottements. C'est la rentrée à pied, on a loupé le dernier métro depuis belle lurette, "Tu nous surveilles ?" "Ok" à moitié saoules, vous à moitié droguées, c'est se coucher après un film d'horreur, dans la matinée. Meli, Julia.
C'est te connaître et se comprendre, avec toi.

C'est la ligne 1 à une heure où il n'y avait que cinq ou six personnes dans le seul wagon. Avec Matthieu. On devait aller en tête, on s'est retrouvés en queue de train. On a rebroussé chemin en riant fort pour ne déranger personne. Chez lui, musique, musique.
C'est Alexis qui vient avec nous, c'est un texto qui dit "pas de bêtises hein". Ils ne se comprennent pas, ne parlent pas la même langue. Je sers d'interprête.

C'est la ligne 13 avec sa fourche, l'une qui mène au soleil, l'autre au ciel bleu. C'est cette culture. Isabelle, Julia. Et eux. Aller-retour, les mêmes. Même wagon. "Et mais regardez la fille, c'est la meme que tout à l'heure ! C'est quoi ton prénom au fait ?"

C'est le Parc, il pleuvait, tu m'as demandé ce qui n'allait pas, tout allait bien, comme maintenant, et les traces de boue sur ton visage, les fous rires. Jaël. José. Karen. Sandrine. Et d'autres. Ca remonte à loin, tout ça. Il y avait un arbre à côté de là où on s'était installé pour pique-niquer. Il avait plu. Sous ces arbes c'était sec, un peu plus. Je préférait m'éloigner pour. Et à deux reprises tu es venue me chercher. La troisième tu m'as serrée dans tes bras, très fort, tu as dit quelque chose puis tu as ri. Je m'en souviens, tu croyais à une phrase d'humour. C'était une erreur. Mais tu pouvais pas le savoir, à ton âge on ne sait pas tout. Et tu m'as serré dans tes bras. Ca faisait longtemps qu'on m'avait pas serré dans les bras, tu sais. Tu sais j'ai eu les larmes aux yeux.
Je t'ai entendue râler avant de venir me chercher. Mais je ne demandais rien.
Quelques blagues, et paf ton visage couvert de boue. Par moi. J'ai tout de suite eu honte. Mais la honte est de la faiblesse, je l'ai pas montré.
J'avais onze ans.

C'est les Grands Boulevards, "main dans la main juste pour choquer", c'est la drague à perte de vue, les quiproquos, les rires, l'exhibitionnisme de soi grâce à la fatigue. C'est chauffer les mecs pour les refroidir d'un coup sec, à la bonne blague !
C'est hurler dans la rue, danser sous la pluie. Tu me manques.

C'est Nathalie que j'aide, qui m'aime fort parce que je l'aide, qui part quand j'ai besoin d'aide. On s'est écrit pendant cinq ? six ? ans. J'ai tout jeté, récemment. Elle a un petit Mateo d'un mois. "Je t'aime ma ptite soeur" c'est ce qu'elle disait.

Cette rue qui se dandine en montant, que je prenais quand je ratais le car, de mon côté. C'est l'hiver, le verglas au sol, l'herbe blanche. C'est la solitude et le mépris. La différence et le silence. Le froid, la démotivation, le bonheur de la déchéance, l'euphorie des larmes gelées, l'amitié, Aurélie, Aurélie, on était pareilles, mais différentes. Toi tu le criais sur tous les toits, moi je murmurais les mots interdits. Toi tu hurlais ta rage et ton mépris, moi je le dissimulais sous des silences, sous des tonnes de vêtements. On se complétais malgré tout un peu. Quand tu étais absente, j'étais là, quand j'étais absente, tu étais là. La moitié de l'année. Et le brevet au bout. Qu'on a eu toutes les deux.

"Tu es mûre pour ton âge". C'est l'une des plus belles phrases franches qu'on m'a dites, c'est l'une des phrases les plus dégueux qu'on m'a dites. C'est une phrase qu'on me dit quand on a besoin de moi et que je tends la main. Que je tends le bras. Que j'offre ce que j'ai de mieux. On m'aime pour ce que je donne. Pour ce que je montre. Et je montre ce qu'ils aiment.

La tête de Carole qui ne me comprennait pas, qui n'a pas cherché à me comprendre. Alors je faisais semblant, pour qu'elle comprenne. Ses mains dans mes tiroirs, sur mes objets, dans mes meubles. Sa curiosité malsaine. Son manque de respect, d'intimité envers tous. Qui m'a demandé un jour, pliée en deux, de rire, un fou rire, une folle oui. On dit que c'est l'adolescence qui fait ça. On est fou quand on est ado. "Je peux te poser une question ? Est-ce que... ha ha ha, ha ha ha, ha ha ha, tu ha ha ha, ha ha ha, as ha ha ha ha ha ha ha, tes règles, ha ha ha ha ha ha ?" Ah bon c'est drôle ?
Ces mains, son nez dans mes affaires, et "c'est bon arrête de fouiller dégage de ma chambre" " oui je te mets à ma porte, dégage."

Ma voisine de quartier qu'on se connait depuis la sixieme (ou depuis le parc a 5 ans d'apres les rumeurs) où elle venait en ... pyjama ? rose bien voyant. Et deux couettes sur les côtés. Elle est esthéticienne maintenant. Enfin presque. Parce qu'elle a pas son diplôme. Je suis son amie, je suis là. Les cris les délires qu'on a eu. Avec mon père. Il est vraiment bête et simplet. On peut bien rire de lui. Il comprend pas. Sa manière provocante de venir, rien que pour lui, sa grossierté pour me venger de ce qu'il me fait. "Tu es provocante, c'est pas bien" "Ah bon ? comment ça, provocante ?" "Regarde, tu as une ficelle qui dépasse de ton pantalon qui te moule trop. C'est vulgaire !" 'Et tu es grossiere, ne dis plus de gros mots devant moi stp. c'est pas bien." "mais putain je suis pas vulgaire ! Un string ça a rien de vulgraire, tiens, tu veux le voir de plus près ? merde fais chier ton pere, qu'est-ce qu'il me cherche des poux lui ? Tu veux de la grossierté ? Bordel de merde de con de ... bla. Et encore, c'est pas tres grossier là. Mon père il dit pire."
Mdr.

En primaire je me souviens en automne on faisait des poupées avec des feuilles et des petite tiges qui tombaient, qu'on ramassait. On s'assayait et on jouait, pendant la récré. Les doigts gelés, on continuait. Le reste du temps on se bagarait, pour de faux, pour jouer, on en sortait avec des bleus, en sueur, mais avec des bleus, des égranitures. On jouait aussi à la corde à sauter, seuls puis à plusieurs, de plus en plus, à l'elastique, et Méli-mélo, on faisait une ronde, pis on s'emmêlait, c'était mieux en été, ya avait pas les manteux qui gênaient. Et l'autre devait nous demmeler. C'était toujours moi le chat. Je courrais vite, très vite. J'étais toujours exaequo (orthographe ?) avec Christophe. Aussi bien en course qu'en cours. Sauf que je le dépassais de quelques dixiemes de points, à chaque fois, sur la moyenne. Christophe et Frederic étaient completement opposés mais toujours ensemble. Et au CM2 j'étais entre eux deux, au premier rang. On se battait souvent. Même en cours, avec les stylos, les ciseaux, tout. Moi on me laissait faire, j'étais la première. Christophe aussi. Mais Fred il pouvait pas, il était pas tres bon en cours. Mais il était à côté de moi, alors il trichait. Comme Issa, derrière moi, comme Michaël, à côté d'Issa, et Khadiatou, de l'autre côté d'Issa. Christophe aussi me demandait des fois. On comparait presque toujours. Sauf quand on voulait faire chier l'autre. Flavie était aussi forte que moi. Elle a fait un bac S. On n'était plus dans la même classe à partir du CE2. Mais on se faisait passer des messages pendant les cours, dans les toilettes. Et des enveloppes pleines de joujoux, pendant les recrés. Pour pas qu'on s'oublie. Pour pas qu'on zappe notre amitié. Avec Khadiatou on était bien, nous trois.
En CE1 j'ai porté des lunettes, pour la premiere fois de ma vie. On se moquait de moi mais c'était pour la bagarre. Alors je les rangeais, mes lunettes, et je fonçais dans le tas.
Y avait la classe de CLIN. Les enfants qui apprenent la langue française. Je les aimais bien, on se comprennait. Je les connaissait tous pas leur prénom. Je les ai oublié maintenant. Mais y avait une fille qui était seule la moitié du temps. Alors j'aimais bien rester avec elle, à rien faire, juste des regards d'amitié, ceux qui disent je t'aime bien tu sais. Et pis je l'ai revu, dans le quartier. Même âge que moi. Même poids qu'en primaire. C'est dégueu la vie.Elle m'a oublié. Je lui ai sourit, elle m'a regardé curieusement et rien. Rien.
Y avait Michaël, qui était mignon. Qui m'a retrouvé quelques années plus tard. Y avait Alice et Clara, et Reena. Elles étaient toujours ensemble. Le genre de filles toujours en groupe et qui se la pète. Elles étaient pas méchantes, pas avec moi en tout cas. Ni avec mes copines.
Y avait Halima. C'est elle qui a eu ses règles en premier, en primaire. Son frère s'est fait virer plusieurs fois, du collège, je sais pas s'il a son brevet, je lui ai pas demandé. Il bosse dasn un magasin de lingerie. Halima elle volait les gouters, au CP. Elle volait les jouets, au CE1. Elle était gentille malgré ça. Elle était maigre comme un clou, alors on prenait le pti dej ensemble. Au collège elle est tombée a moureuse d'un gars avec qui elle avait couché. Lui il s'en foutait, d'elle. Elle s'est écrit son prénom (Francis) sur son bras, au compas. Elle est allée aux urgences, elle a pété un câble, elle s'est enfoncée le stylo dans son bras, le même je pense. Je sais pas. Elle a écrit son prénom partout sur les murs, partout sur le sol, dans la rue.

Y avait Amélie, Caroline, elle était gauchère. "Oh elles sont grosses tes cuisses !" m'a-t-elle dit un jour. Y avait.. une fille dont son pere etait mort en sixieme. Elle a pas redoublé. Elle était pas là, souvent. Quand elle était là elle souriait, sauf quand elle partait aux toillettes. Sauf quand elle mettait ses mains devant ses yeux, l'air concentrée.
Amélie avait des hamsters. Elle a ecrasé une patte de la maman hamster sans faire expres. Elle a demandé qu'on l'accompagne avec elle chez le véto. Mercredi apres-midi. Apres les cours. D'accord. Alors elle l'a apporté dans sa trousse. Mdr. On y est allées, on se la passait de poche en poche. Et Claire l'a mise dans sa manche, Hamster s'est enfuie dans sa manche de manteau, Claire a paniqué, à enlevé sa manche, et la hamster s'est retrouvé parterre, dans la rue (pas sur le trottoir). Précisons que le hamster était enceinte.
Y avait Christophe, toujours. c'était un bon pote. Vraiment.
Y avait l'autre collège. Celui où on se levait à 7heures, là où j'y allais sans manger, là où je suis arrivée en cours d'année. Avec la flûte et les notes à apprendre en un mois. Là où elles ont vues un mec qui bandait sur son balcon, en direction du bâtiment. Parce qu'il n'y avait qu'elles. Là où je suis tombée dans les pommes en pleurant à cause de trop chimie dans le sang. Là où on vendait des petis Lu et d'autres trucs pour pas cher. Là où les profs étaient tous vieux. Là où j'ai appris que pour être considérée comme telle au yeux d'elles, je devais être completement deshydratée. Alors je buvais beaucoup. De l'eau. Pour qu'on me foutte la paix, qu'on me laisse, qu'on voit rien.
Y a eu la maison, la troisième, la maison, la seule, le collège à 30 minutes à pied ou 20 en car scolaire. A pied c'est mieux, tu rencontres que les vélos, surtout en hiver. La maison seule, avec moi la moitié du temps, les yeux vidés, la tête aussi. L'heure de colle, la seule, précédée de l'exculsion de cours pour rien. Les toilettes, le self, le portable, Luke. Elise et sa copine. A la limite. Et les seches. Le brevet, on l'a eu, hein. Les profs. Je me battais plus, ça en vallait plus la peine. Ca ne vaut plus la peine.
La grande cour énorme, où on pouvait cloper tranquille sous une capuche, dans une manche, le dos aux pions qui fermaient les yeux. La mauvaise réputation de mes parents dans ce trou. La chimie qui me fait tout vomir, toute une soirée, et même plus. "Juste une indigestion". La baignoire, l'eau froide, les chiffres, les nombres, mon collier avec la cigale. La musique. La radio dans ce coin paumé qui ne capte que les les "brrrrrrr", les "zrrzrzrzrrzzrrr" et les silences. Et le sourire qui pend, et je me pends à ce sourire. Gaël, le cimetière, les glaces mars. Le chauffagiste qui ne voyait que toi, et toi qui avait peur. Ton idée de faire un piercing pour éviter la piscine. Et de fumer pour pas avoir froid aux doigts en hiver. Les nuits à tripper avec Luke, les nuits à ratrapper le boulot, les nuits à faire le ménage d'une telle grande maison. Les journées à dormir, les journées à délirer de fatigue, à exploser si facilement en cours, à aller à l'infirmerie dès que possible.
Claire en face de moi, premier jour, contente, peut-etre que tu te souviens de moi, encore un peu. Oui tu me croyais obèse. Ah. Allez, on est sérieuses, cette année, une nouvelle, dans un autre lieu de la France. On recommence. Tout. Oui les notes suivent l'état d'esprit, c'est plus ma vie. Liliane et l'anglais. Liliane et moi. Claire et Liliane. Claire et Liliane et moi. Toujours en surplus, je donne à qui veut. Des feuilles, des stylos, des ci, des ça. Oui, j'y crois. Je me souviens plus du reste du temps.
Ah si! un prof qui prenait de drôles de positions, et qui envoyait toujours les memes mecs au tableau. Et son petit doigt. Ah, et elle, son rouge, son odeur, sa classe.
Hop hop. On tient, oui, on tient. On tient. je tiens. Profs de merde. Infirmiere je t'apprécie mais je t'emmerde. CPE mele toi de tes affaires. Tu peux pas m'aider. Personne peut. AS, je t'aime. Merci pour le temps que tu m'as donné. Et c'est tout. A part elle, personne sait.

Mon lapin que j'aimais tant s'est enfui, dans la jardin. De cette maison. Encore la nôtre. Jusqu'au 26 novembre. Je lui ai appris à faire le trapéziste, à faire la tortue.

Ces musiques qui passaient.. Quand je les entends je fonds.

C'est être rouge quand il faut être verte, bleue quand il suffit d'un petit sourire.
C'est être à côté de tout.

C'est Lui qui pense à moi, qui me connait, c'est le seul qui me connaisse réellement. Dont je ne sais pas grand chose. Lui que je fuis de peur de pleurer. De peur de pas être à la hauteur. A SA hauteur. Et je le fuis. Par impuissance, par peur de Le décevoir.
Même s'il sait, même s'il comprend. Peur de la confiance.

Ecrit par aileapart, le Lundi 21 Novembre 2005, 22:18 dans la rubrique Auto-Dérision..

Participer au bla-bla :

tea
21-11-05 à 22:51

c'est si doux lire les souvenirs d'une autre. . .

merci. . .

:). . .

tu sais, c'est toujours dure de se retrouver à découvert. . .mais on s'habitue. . .à la confiance. . .

:)

 
aileapart
22-11-05 à 09:56

Re:

meme pour moi c'est sympa de relire tout ça ;)
c'est si agréable.. autant pour toi que pour moi :)