Love for you.
--> Only you. Or show me.
The power of love, boulverse, joie, tripes, ça brûle presque tellement ça rappelle.
Elle me rapelle ses larmes, son silence, le son, pur, le pouvoir de la musique sur des gens, ses souvenirs passés, les miens présents, les siens invisibles, l'odeur de clopes, l'alcool monté à la tête, juste ce qu'il faut pour rester debout sans tomber, ces fauteuils qui font chic, sa guitare, son envie de jouer d'un instrument, son besoin de fumer jusqu'au bout, même les restes, pis la photo, pis les bouteilles, et le bla bla, refaire le monde, le refaire à notre façon, rien qu'à la nôtre, puis revenir à la réalité, pleurer d'impuissance et de dégoût envers l'animal humain, celui qui poilu se veut des plumes pour voler, celui qui par égocentrisme vole trop haut et tombe, celui là même qui se veut roi du monde, qui désire tout pouvoir sur chacun de ses voisins ; celui qui a inventé l'argent et les soucis, le bien-être, et en avoir toujours plus que les autres.
Ces mots qui veulent tout dire, qui expriment tellement le vrai. Ces expressions tellements réalistes. Et cette lucidité. Qui va du rire aux larmes. Des larmes au rire. Fureur désespérée, désepoir comique. Rien ne rime autour de nous. Rien ne vaut la peine. Et chaque peine rajoute de l'importance à la futilité de la vie.
Le plus beau est passé, on le sait tous. Le plus pur n'est plus. Il ne reste plus rien de bon, de respectable. Il ne reste plus rien à quoi s'accrocher, juste un peu. Rien de solide. Rien.
Le vide que ça fait de le savoir. De le dire. De l'entendre. Le vide qui ne veut rien dire.
Si on s'accroche à quoique ce soit, c'est pour gagner du temps et de la souffrance. Et qu'à chaque fois qu'on tombe, on se relève plus bas. On se remet difficilement debout. On chancelle de plus belle. On perd force et motivation. Et le but de tout. On se soutient, pour s'aider, pour pas se laisser tomber. Pour baiser la vie comme elle nous baise. Jusqu'au bout. Par haine et culot on se bat, on se bat pour une estime, un souvenir qui ne restera que dans la mémoire des proches. Ou qui ne restera pas. Qui résonnera creux.
On se soutient pour pas se perdre. A trois on va. A trois on est un. On se laissera pas tomber. On ira ensemble, partout. On se soutiendra jusqu'au bout, je le sais. Jusqu'au bout.
Et si l'un de nous tombe et ne se relève plus, les deux autres s'éteindront aussi facilement qu'une allumette allumée jetée à la mer.
En dignité, en toute franchise, on aura vécu. On aura été heureux. On est morts. Chacun de nous. La résurrection n'existe pas quand on est vivants. Même à moitié.
The power of love. Des tonnes de souvenirs, quelques personnes.
Elle me rapelle ses larmes, son silence, le son, pur, le pouvoir de la musique sur des gens, ses souvenirs passés, les miens présents, les siens invisibles, l'odeur de clopes, l'alcool monté à la tête, juste ce qu'il faut pour rester debout sans tomber, ces fauteuils qui font chic, sa guitare, son envie de jouer d'un instrument, son besoin de fumer jusqu'au bout, même les restes, pis la photo, pis les bouteilles, et le bla bla, refaire le monde, le refaire à notre façon, rien qu'à la nôtre, puis revenir à la réalité, pleurer d'impuissance et de dégoût envers l'animal humain, celui qui poilu se veut des plumes pour voler, celui qui par égocentrisme vole trop haut et tombe, celui là même qui se veut roi du monde, qui désire tout pouvoir sur chacun de ses voisins ; celui qui a inventé l'argent et les soucis, le bien-être, et en avoir toujours plus que les autres.
Ces mots qui veulent tout dire, qui expriment tellement le vrai. Ces expressions tellements réalistes. Et cette lucidité. Qui va du rire aux larmes. Des larmes au rire. Fureur désespérée, désepoir comique. Rien ne rime autour de nous. Rien ne vaut la peine. Et chaque peine rajoute de l'importance à la futilité de la vie.
Le plus beau est passé, on le sait tous. Le plus pur n'est plus. Il ne reste plus rien de bon, de respectable. Il ne reste plus rien à quoi s'accrocher, juste un peu. Rien de solide. Rien.
Le vide que ça fait de le savoir. De le dire. De l'entendre. Le vide qui ne veut rien dire.
Si on s'accroche à quoique ce soit, c'est pour gagner du temps et de la souffrance. Et qu'à chaque fois qu'on tombe, on se relève plus bas. On se remet difficilement debout. On chancelle de plus belle. On perd force et motivation. Et le but de tout. On se soutient, pour s'aider, pour pas se laisser tomber. Pour baiser la vie comme elle nous baise. Jusqu'au bout. Par haine et culot on se bat, on se bat pour une estime, un souvenir qui ne restera que dans la mémoire des proches. Ou qui ne restera pas. Qui résonnera creux.
On se soutient pour pas se perdre. A trois on va. A trois on est un. On se laissera pas tomber. On ira ensemble, partout. On se soutiendra jusqu'au bout, je le sais. Jusqu'au bout.
Et si l'un de nous tombe et ne se relève plus, les deux autres s'éteindront aussi facilement qu'une allumette allumée jetée à la mer.
En dignité, en toute franchise, on aura vécu. On aura été heureux. On est morts. Chacun de nous. La résurrection n'existe pas quand on est vivants. Même à moitié.
The power of love. Des tonnes de souvenirs, quelques personnes.
Ecrit par aileapart, le Vendredi 18 Novembre 2005, 02:57 dans la rubrique Auto-Dérision..