C'est comme un feu d'artifice : des eclats de couleurs emmeles de bruits pétants et de pétards, qu'à chaque seconde y en a un tout nouveau, de son, de flash de couleur, que meme si t'essayes d'en voir un et de le suivre, y en a un autre et tu regardes l'autre. et tu rates la chute des autres. et de celui la, parce que t'as deja les yeux rivés sur autre chose. Et les sons. Et les sentiments. comme des eclats, des crépitements, des eclairs, l'un apres l'autre, merveilleux, ensorcellant, mortel a force.
Ici, là, oh non regarde la bas, et pis ici, regarde mais regarde mon dieu, y en a partout, ça gicle dans tous les sens. regarde.

Que les éclats aggressent. que les orages s'en suivent. et éclattent en disperssant leur pointes empoisonnées sur ton coeur, dans ta tete, sur ton corps. que tu les touches, pour les fendre encore plus en toi, pour en saigner de douleur, pis tu les rejettes, vers eux, vers eux qui te les ont balancé, ces points, sans fleches, sans baton, sans raison, sans savoir que leur piqure n'est pas douce, et que ces points de diamant ne plaisent pas a tout le monde. qu'elles mordent jusqu'aux os, qu'ils bouffent l'existence, l'espace, qu'ils dépassent les limites imposées par toi, que c'est trop, que c'est beaucoup trop, qu'il faut réagir. que ça vient de partout, que c'est du n'importe quoi, qu'ils aiment dépasser ces limites, que pour eux elles n'existent meme pas,q u'ils se foutent de ce que tu penses, de ce que tu as, de ce que tu ressens.
alors y a des cris et des injures qui se pensent et qui fuguent avec les pointes renvoyées. que ce renvoi douleure, et que les recevoir en plein face douleur aussi.


tu te reveilles une journée plus tard. tu comprends pas tout. juste que l'espoir fait vivre, et que l'espoir est un gros con, l'espoir rend aveugle, comme l'amour, et que derniere lui y a un grand ravin dans lequel tous tombent. et que toi t'aimerais bien le tuer ce salaud d'espoir. pour voir.

et pour plus tenir.