Cet article n'existe pas.
--> Ne le lisez pas. Et souriez.
Fais comme si j'étais pas là. Comme si ce que tu lisais n'avait jamais été écrit. D'ailleurs arrête de lire. Circule, y a rien à voir.
Ma maison est faite de murs coiffés, de cheveux au vents collées au lino, de gouttes perlantes du plafond et de. Du métal, partout, lourd, imposant, cuivré, argenté, lourd, et des barreaux blancs.
Des racines emprisonnées dans mes mains, des aiguilles dans le coeur.
Mon lit est parfumé. A la rose. A l'orange. Et la chambre à la lavande. Ou au sapin.
Mes cils s'enfoncent délicatement dans la chair nue, celle arrachée la veille. Et les petits points. Je me découds. Un trait, deux traits, pas d'arrêtes.
Mes ongles fourmillent de faim, grattent là, à la recherche de nourriture pour acariens. De-la-peau-de-la-peau-de-la-peau-c'est-vivant-la-peau-faut-pas-croire..
Je n'aime plus la viande. C'est clair. Tirer les rideaux, laisser entrer la lumière. Et rire. Ecouter la bande FM trop fort, devant trop de regards et d'oreilles emmêlés. Pas assez de trace personnelle.
J'efface les particules.
Ma maison n'est pas mienne, elle n'existe même pas.
Fil de ma vie, de ma raison, en as-tu ?
Je me découds. Je me découds par pointillés. Par points de suspension. Suspission.
Na zdrowie !
Nan faut pas.
Le vie c'est pas des math, sauf que la raison l'emporte des fois, pis c'est toujours mieux pour le résultat de suivre la raison. Mais voilà, je suis pas bachelière en Sciences.
Numéro de ma carte d'identité abstraite. Loin. Brouillée, comme des oeufs, comme ma vue.
Fuite, évasion, prison, évasion, évasion, évasion, tirer un trait, et quelques points de croix...
Je suis humaine, je hurle les larmes. C'est faux. Je suis assise à rien faire, les yeux secs, la gorge aussi.
L'homme a ça de différent avec le robot, il espère ne jamais devenir humain comme les autres. Ni un robot.
Je suis humaine, la preuve en est ce petit Dawid, ce Luke, ce Skywlaker, ce Superman en slip rouge. Oh, peut-etre pas finalement.. Emilie Simon, Tim Burton, ne sont pas humains et pourtant.. Bon, je suis pas humaine, et c'est moi qui décide. Et c'est ma vie, et je la dirige. =)
Je suis une araignée, je tisse ma toile avec ma fourrure, que je joins avec notre amie la salive. Je la colorie en pastel et la décroche, l'accroche au mur, elle vaut cher. Etre artiste est un art.
J'ai raté minuit, tant pis, ça l'aurait fait bien, de poster à minuit pile.
Tant pis. Le temps passe trop vite. En même temps je finirais ce que j'ai à faire et le temps sera à moi. Je le laisserai pas me filer entre les doigts.
Ou alors je serai le temps. Et j'ennerverai les gens. Et ils me détesteront. Na ! :P
Parterre des atomes chatains.
Je sens la crême. Bon
Ma maison est faite de murs coiffés, de cheveux au vents collées au lino, de gouttes perlantes du plafond et de. Du métal, partout, lourd, imposant, cuivré, argenté, lourd, et des barreaux blancs.
Des racines emprisonnées dans mes mains, des aiguilles dans le coeur.
Mon lit est parfumé. A la rose. A l'orange. Et la chambre à la lavande. Ou au sapin.
Mes cils s'enfoncent délicatement dans la chair nue, celle arrachée la veille. Et les petits points. Je me découds. Un trait, deux traits, pas d'arrêtes.
Mes ongles fourmillent de faim, grattent là, à la recherche de nourriture pour acariens. De-la-peau-de-la-peau-de-la-peau-c'est-vivant-la-peau-faut-pas-croire..
Je n'aime plus la viande. C'est clair. Tirer les rideaux, laisser entrer la lumière. Et rire. Ecouter la bande FM trop fort, devant trop de regards et d'oreilles emmêlés. Pas assez de trace personnelle.
J'efface les particules.
Ma maison n'est pas mienne, elle n'existe même pas.
Fil de ma vie, de ma raison, en as-tu ?
Je me découds. Je me découds par pointillés. Par points de suspension. Suspission.
Na zdrowie !
Nan faut pas.
Le vie c'est pas des math, sauf que la raison l'emporte des fois, pis c'est toujours mieux pour le résultat de suivre la raison. Mais voilà, je suis pas bachelière en Sciences.
Numéro de ma carte d'identité abstraite. Loin. Brouillée, comme des oeufs, comme ma vue.
Fuite, évasion, prison, évasion, évasion, évasion, tirer un trait, et quelques points de croix...
Je suis humaine, je hurle les larmes. C'est faux. Je suis assise à rien faire, les yeux secs, la gorge aussi.
L'homme a ça de différent avec le robot, il espère ne jamais devenir humain comme les autres. Ni un robot.
Je suis humaine, la preuve en est ce petit Dawid, ce Luke, ce Skywlaker, ce Superman en slip rouge. Oh, peut-etre pas finalement.. Emilie Simon, Tim Burton, ne sont pas humains et pourtant.. Bon, je suis pas humaine, et c'est moi qui décide. Et c'est ma vie, et je la dirige. =)
Je suis une araignée, je tisse ma toile avec ma fourrure, que je joins avec notre amie la salive. Je la colorie en pastel et la décroche, l'accroche au mur, elle vaut cher. Etre artiste est un art.
J'ai raté minuit, tant pis, ça l'aurait fait bien, de poster à minuit pile.
Tant pis. Le temps passe trop vite. En même temps je finirais ce que j'ai à faire et le temps sera à moi. Je le laisserai pas me filer entre les doigts.
Ou alors je serai le temps. Et j'ennerverai les gens. Et ils me détesteront. Na ! :P
Parterre des atomes chatains.
Je sens la crême. Bon
Ecrit par aileapart, le Lundi 19 Septembre 2005, 00:01 dans la rubrique Un brouhara de silences..
Participer au bla-bla :
Cet article n’existe pas et je ne l’ai pas lu.
Pourtant, je souris.
C’est dommage que je ne m’en rappelle plus. Il me semble que je l'aurais beaucoup aimé s’il avait été écrit. ;-)
BzOo
Pourtant, je souris.
C’est dommage que je ne m’en rappelle plus. Il me semble que je l'aurais beaucoup aimé s’il avait été écrit. ;-)
BzOo
Ma gorge à moi est encombrée. C'est peut-être le temps qui veut ça.
Article totalement décousu, super beau.
Ca explose de partout, c'est sec. J'adore enfait.
Bisouuuus
Article totalement décousu, super beau.
Ca explose de partout, c'est sec. J'adore enfait.
Bisouuuus
J'trouve ça grandissime!! ca se di pas mé tant pis! Ca sort de partout! Y'a plein de sensations différentes!!! j'adhère à 300 %!!! Surtout la phrase 'Etre artiste est un art" je suis plus que d'accord...
Bravo à toi!
Tu es le temps....
Tu es le temps puisque tu passes.
Tu es le temps puisque tes passages sont rytmés de commentaires et d'autres posts.
Tu es le temps puisque virtuelle et insaisissable.
Tu es le temps mais tu ne m'énerves pas et je ne te deteste pas...
Trés bel article en tout cas.
Il m'a fait penser aux "diablogues" de Roland Dubillard....
Bises
j'aime.
il faut lire entre les lignes aussi.
j'aime aussi .