Envie d'ecrire à en pleurer, non, c'est pas possible, non.
Pourtant...
J'ai touché un ventre aujourd'hui, pas le mien, le sien. Le sien il est doux, il est gros, il est dur, il cache un alien tout petit et tout beau. Son prenom c matheo. J'ai entendu son coeur battre, il a joué de la musique, il a fait des bulles dans cette eau, au dedans d'elle. Il est gentil, je l'aime deja, non ; j'envie sa situation.
L'envie de faire des bulles et d'avoir un gros ventre vivant, avec des bras, et des jambes, on les voit pas, mais je ferai des bulles, des bulles d'air, des bulles d'eau, des bulles de salive et de chair. J'envie sa façon de voir les choses, j'envie sa façon de se montrer, pas encore bien, mais on te sent.
Emerveillement, abattement, ebahiement... baillement...
Envie de blesser de baratinner de vrombir sous une voiture, ou dans une casserole à bulles, qui feraient du bruit, pas regulier, mais qui bougerait, comme toujours..
Des paupieres enlacées au bord de la vie, des morceaux de glace tombent d'un creux, dans un long fossé rempli de neige, où tout se mélange.. le rouge et le noir, un hêtre fou, un bateau magique, des fées clochettes, des pinceaux ambulants, qui tapotent, qui suivent un trait, ou qui sautent, des notes qui valsent, des couleurs de rêves, du mirageàa l'eau de rose, des pantins parfumés, de sorbets glacés, de l'arc en ciel brulant, des élephants blanc, des roses noires, des enfants bleus, des formes rondes, des arbres à vie et des souliers de marin.
L'expression est un besoin que ma bouche ne connait pas. et c'est pas sa faute. quoique si, mais elle le dira pas de toute maniere. Elle lachera pas les mots, les bons. Que les mauvais. Eh oui, je parle pour ne rien dire, je ne pense pas vraiment ce que je dis, je parle pour faire plaisir. L'ecriture je m'en mords les doits et m'arrache les cheveux de cette puissance, ou impuissance à croquer les mots, à expluser les sons, les jus, l'acidité des definitions. Je les malaxe comme je veux, je me change en sculptrice et j'entraine mes mots, j'exercice avec eux, je les exorcise, j'entraine le vocabulaire, la grammaire, la conjugaison pour qu'ils deviennent purs. Du français concentré.
Bon pour les doigts et pour la tete. pour les autres aussi, et pour moi.
Le pot au roses, et non pas le poteau rose, non, c'est une insulte au rose. ou aux poteaux, à verifier.
Puis l'étang avec des canards, ça pue. Pas a cause des canards. Par contre, les temps, c'est presque l'histoire, ou bien la météo. Sauf que la météo elle change tout le temps. ^^
Je..
Pourtant...
J'ai touché un ventre aujourd'hui, pas le mien, le sien. Le sien il est doux, il est gros, il est dur, il cache un alien tout petit et tout beau. Son prenom c matheo. J'ai entendu son coeur battre, il a joué de la musique, il a fait des bulles dans cette eau, au dedans d'elle. Il est gentil, je l'aime deja, non ; j'envie sa situation.
L'envie de faire des bulles et d'avoir un gros ventre vivant, avec des bras, et des jambes, on les voit pas, mais je ferai des bulles, des bulles d'air, des bulles d'eau, des bulles de salive et de chair. J'envie sa façon de voir les choses, j'envie sa façon de se montrer, pas encore bien, mais on te sent.
Emerveillement, abattement, ebahiement... baillement...
Envie de blesser de baratinner de vrombir sous une voiture, ou dans une casserole à bulles, qui feraient du bruit, pas regulier, mais qui bougerait, comme toujours..
Des paupieres enlacées au bord de la vie, des morceaux de glace tombent d'un creux, dans un long fossé rempli de neige, où tout se mélange.. le rouge et le noir, un hêtre fou, un bateau magique, des fées clochettes, des pinceaux ambulants, qui tapotent, qui suivent un trait, ou qui sautent, des notes qui valsent, des couleurs de rêves, du mirageàa l'eau de rose, des pantins parfumés, de sorbets glacés, de l'arc en ciel brulant, des élephants blanc, des roses noires, des enfants bleus, des formes rondes, des arbres à vie et des souliers de marin.
L'expression est un besoin que ma bouche ne connait pas. et c'est pas sa faute. quoique si, mais elle le dira pas de toute maniere. Elle lachera pas les mots, les bons. Que les mauvais. Eh oui, je parle pour ne rien dire, je ne pense pas vraiment ce que je dis, je parle pour faire plaisir. L'ecriture je m'en mords les doits et m'arrache les cheveux de cette puissance, ou impuissance à croquer les mots, à expluser les sons, les jus, l'acidité des definitions. Je les malaxe comme je veux, je me change en sculptrice et j'entraine mes mots, j'exercice avec eux, je les exorcise, j'entraine le vocabulaire, la grammaire, la conjugaison pour qu'ils deviennent purs. Du français concentré.
Bon pour les doigts et pour la tete. pour les autres aussi, et pour moi.
Le pot au roses, et non pas le poteau rose, non, c'est une insulte au rose. ou aux poteaux, à verifier.
Puis l'étang avec des canards, ça pue. Pas a cause des canards. Par contre, les temps, c'est presque l'histoire, ou bien la météo. Sauf que la météo elle change tout le temps. ^^
Je..
Ecrit par aileapart, le Jeudi 30 Juin 2005, 21:37 dans la rubrique Un brouhara de silences..
Participer au bla-bla :
Bibasse
18-07-05
à 23:09
Je scotche, il faudra que je pense à lire ici avant de poster. Y a tous mes mots.
Les mots se rejoignent tous, les pensées aussi...
Ben, c'est super gentil dis-donc...
Bon courage à toi...
Bzoux