Le temps passe...
--> Je me suis arretée.
On est le 27, j'ai perdu toute inspiration depuis le 20 et quelques, je ne sais plus quoi écrire, pourquoi, ni comment..
Y en a qui pourraient dire que c'est dommage, d'autres qui diraient : "c'est pas grave, ça reviendra" mais moi je les crois pas, c'est trop facile de pas être à ma place. C'est pas eux qui ne savent plus mesurer l'importance, c'est pas eux qui ne savent plus mettre de mots sur...
Pis après tout, c'est sans importance. Rien n'a d'importance à présent.
Je demande un miracle. Celui de me rendre mes doigts. Que je puisse écrire.
L'inspiration est partie, j'y crois toujours pas, c'est dingue, mais pourquoi elle se barre comme ça, d'un coup, sans prévenir ? J'y crois pas, comment elle a pu me faire ça ? Je continue à respirer, à expirer plus exactement. La cage thoracique diminue, elle baisse, elle se fait plus fine, parce qu'elle se vide de l'air. C'est bien, quand je n'aurais plus d'air du tout, il faudra faire quelque chose, et quelque chose se fera. Soit mon inspiration reviendra à ce moment là, soit l'air ne rentrera plus jamais me caresser les papilles, les mamilles et leur famille...
En attendant, public, je te salue d'une révérence plate.
Y en a qui pourraient dire que c'est dommage, d'autres qui diraient : "c'est pas grave, ça reviendra" mais moi je les crois pas, c'est trop facile de pas être à ma place. C'est pas eux qui ne savent plus mesurer l'importance, c'est pas eux qui ne savent plus mettre de mots sur...
Pis après tout, c'est sans importance. Rien n'a d'importance à présent.
Je demande un miracle. Celui de me rendre mes doigts. Que je puisse écrire.
L'inspiration est partie, j'y crois toujours pas, c'est dingue, mais pourquoi elle se barre comme ça, d'un coup, sans prévenir ? J'y crois pas, comment elle a pu me faire ça ? Je continue à respirer, à expirer plus exactement. La cage thoracique diminue, elle baisse, elle se fait plus fine, parce qu'elle se vide de l'air. C'est bien, quand je n'aurais plus d'air du tout, il faudra faire quelque chose, et quelque chose se fera. Soit mon inspiration reviendra à ce moment là, soit l'air ne rentrera plus jamais me caresser les papilles, les mamilles et leur famille...
En attendant, public, je te salue d'une révérence plate.
Ecrit par aileapart, le Lundi 27 Juin 2005, 13:38 dans la rubrique Actualités.