Ecrire..
--> Médire..
J'ecrirai bien sur du papier maché...
J'ecrirai en italique sur des lambeaux de vinaigre.. je detacherai tout ca, et le rejoignerai par deriiere les mains. mes mains qui me chatouilleraient le palais oh les pas belles... je sourierai qd meme, histoire de pas rendre mes poumons jaloux... pi ils auront gonflés, et je mettrai du papier alu autour d'un chiffon de lepre eticelante...
Des coups de couteau dans les dents, pour un sourire figé, une dentition parfaite. apres je jouerai de mes joues aux jeux de mains, et des vilains me creuseront les tempes avec des pelles.
Tout restera fixé. un temps qui durera, une minute qui s'eternisera... des bribes de souvenirs remonteront du futur, laids comme une rose... des bonbons pousseront de sa tige.
Des details menaçants chercheront a croiser les doigts, a ouvrir les yeux et porter leurs jambes a mon coup.
Moi je resterai plantée la, comme vivante, un peu réelle, et des flocons de neige boueux sortiront de mes yeux en verre.
Je veux du sale, du dangereux, des pointes, du coupant. je veux aussi du vide. je veux pour etre.
Je ne suis plus. le vouloir se desamplifie peu a peu..
De l'huile coagulée tombe des reins. elle remonte le long des murs. elle attrape la corde, la suis, l'essuie, puis retombe carressant le corps... plus de pesanteur.
Je veux du faux, je veux de l'inventé, du magique, de l'extraordinaire. je veux des delices entrecoupée, entre choquées, traumatisées. je veux des langues pendantes, de la bave seche. des ecrevasses.
Je veux tout casser. mais faut pas. je veux retrouver mon bras, je l'ai perdu, il s'est dechiré. mon rein est tombé le long du trottoir. mon oreille s'est brisée. Je me decompose. Je peux plus rien casser. J'ecris avec mon moignon gauche.. pas de bol je suis droitiere... ça tombe mal... ça fait pas mal non plus, quand ca tombe...
Les mots se dedoublent, se detachent, salissent partout, se multiplient, se froissent, se croisent, se decroisent, attaquent les sentiments, attaquent les definitions des mots. ils se battent pour tout perdre. c'est le vainqueur le perdant. le perdu...
Je me tape dessus, je file à l'anglaise, je bois comme une polonaise... un pompier... un trou... espagnole, la vache. la grippe aussi. tout ça dans une auberge.
Je d'herissoire... pas de piment merci.
J'ecrirai en italique sur des lambeaux de vinaigre.. je detacherai tout ca, et le rejoignerai par deriiere les mains. mes mains qui me chatouilleraient le palais oh les pas belles... je sourierai qd meme, histoire de pas rendre mes poumons jaloux... pi ils auront gonflés, et je mettrai du papier alu autour d'un chiffon de lepre eticelante...
Des coups de couteau dans les dents, pour un sourire figé, une dentition parfaite. apres je jouerai de mes joues aux jeux de mains, et des vilains me creuseront les tempes avec des pelles.
Tout restera fixé. un temps qui durera, une minute qui s'eternisera... des bribes de souvenirs remonteront du futur, laids comme une rose... des bonbons pousseront de sa tige.
Des details menaçants chercheront a croiser les doigts, a ouvrir les yeux et porter leurs jambes a mon coup.
Moi je resterai plantée la, comme vivante, un peu réelle, et des flocons de neige boueux sortiront de mes yeux en verre.
Je veux du sale, du dangereux, des pointes, du coupant. je veux aussi du vide. je veux pour etre.
Je ne suis plus. le vouloir se desamplifie peu a peu..
De l'huile coagulée tombe des reins. elle remonte le long des murs. elle attrape la corde, la suis, l'essuie, puis retombe carressant le corps... plus de pesanteur.
Je veux du faux, je veux de l'inventé, du magique, de l'extraordinaire. je veux des delices entrecoupée, entre choquées, traumatisées. je veux des langues pendantes, de la bave seche. des ecrevasses.
Je veux tout casser. mais faut pas. je veux retrouver mon bras, je l'ai perdu, il s'est dechiré. mon rein est tombé le long du trottoir. mon oreille s'est brisée. Je me decompose. Je peux plus rien casser. J'ecris avec mon moignon gauche.. pas de bol je suis droitiere... ça tombe mal... ça fait pas mal non plus, quand ca tombe...
Les mots se dedoublent, se detachent, salissent partout, se multiplient, se froissent, se croisent, se decroisent, attaquent les sentiments, attaquent les definitions des mots. ils se battent pour tout perdre. c'est le vainqueur le perdant. le perdu...
Je me tape dessus, je file à l'anglaise, je bois comme une polonaise... un pompier... un trou... espagnole, la vache. la grippe aussi. tout ça dans une auberge.
Je d'herissoire... pas de piment merci.
Ecrit par aileapart, le Lundi 20 Juin 2005, 23:32 dans la rubrique Un brouhara de silences..
Participer au bla-bla :
Chic un autre ^^
J'aime bien tes commentaires en tout cas :)
Je suis contente que certains textes fassent réagir.
Bzoux
Je suis contente que certains textes fassent réagir.
Bzoux
Huhu, cet article me fait rire, j'sais pas trop pourquoi. J'l'aime bien. ^^
[Pour faire dans le constructif (Ca c'est tout moi) :]