Deux trop.
--> Loin, près, haut, bas, pas assez.
Tu sais j'ai peur du temps qui passe comme toi, un jour il fait bien, un jour le moral baisse en-dessous de zéro, alors j'ai peur de moi parce que je suis comme toi, d'un bout à peu près, c'est vaseux, un jardin d'une bauté incomparable, comme en mai ou juin, arrosé par des sables mouvants, alors j'ai peur de te voir me mourir, j'ai peur de te tuer comme je sais pas, laisse-moi te détester comme on fait d'habitude pour laisser passer les gens, c'est moi la vase, le jardin c'est toi et les saisons c'est eux, c'est toujours les autres, ceux qui regardent et qui changent le ciel, qui trouvent toujours à redire au soleil, qu'il brille trop et pas assez, tu vois j'ai peur parce que ça fuit, c'est trop rigide, c'est trop beau, c'est trop frêle, un peu comme toi tu vois, faudrait trouver une rosée et tu resplendirais, une rosée fidèle, détachée, attachée à toi, un peu comme moi, rien qu'un peu, parce que moi tu vois j'ai peur de toi, de ce mot qui n'existe pas, qui a été quelques moments, quelques sourires et ce lien qu'on filait, alors j'ai peur de moi parce que je peux être odieuse parce que j'ai peur de toi, j'ai peur de ce que je te ferais, de ce quz tu me feras, de ce qu'on se fera, comment se déchirer encore et encore, toujours mieux, toujours plus fort, tu vois je t'aime encore..
Ecrit par aileapart, le Lundi 17 Avril 2006, 23:40 dans la rubrique Ballon Rouge..