C'est le jeûne et les medicaments avalés, tous, un par un. C'est
l'évanouissement en plein milieu d'apres-midi, les crises de nerfs, la
peur au ventre, leur peur au ventre, c'est rien d'important, c'est une
douleur négligeable. C'est leur larmes devant moi, devant l'impossible
à accomplir, c'est leur désaroi contre le mien. C'est les choses
cachées, les caprices de bonne éléve. C'est le silence. Le refus de ne
toucher personne, de ne pas être touchée, de ne pas vivre ici, parmis
eux, de ne plus vouloir faire partie du décor, de devenir invisible.
C'est les malaises cachés, excusés faussements et crus. C'est les demi-mots, c'est le silence. C'est la trahison, et le silence. C'est le manque et le vide, c'est l'amour en trop, pas assez, c'est la haine. C'est la haine contre eux retournée contre moi.
C'est vous qui arrivez à temps. C'est vous, plus vieux, qui me dites que je vais droit dans une impasse. Dans une impasse où on coule, dans une impasse où on ne peut ni reculer ni avancer ni tourner. Juste regarder autour, gémir en silence et se blesser.
C'est les malaises cachés, excusés faussements et crus. C'est les demi-mots, c'est le silence. C'est la trahison, et le silence. C'est le manque et le vide, c'est l'amour en trop, pas assez, c'est la haine. C'est la haine contre eux retournée contre moi.
C'est vous qui arrivez à temps. C'est vous, plus vieux, qui me dites que je vais droit dans une impasse. Dans une impasse où on coule, dans une impasse où on ne peut ni reculer ni avancer ni tourner. Juste regarder autour, gémir en silence et se blesser.
Ecrit par aileapart, le Lundi 21 Novembre 2005, 22:18 dans la rubrique Auto-Dérision..